Dr Walid Balti – Conso plus RTCI : les tunisiens et la chirurgie plastique
Le chroniqueur de RTCI commence par demander l’explication de la chirurgie plastique, d’où l’éclaircissement du Dr Balti : « C’est un grand chapitre, divisé en sous-chapitres : Il y a le chapitre de la chirurgie réparatrice et reconstructrice. Il y a en plus le chapitre maxillo-facial, tout ce qui est traumatisme de la face, la chirurgie de brûlures et la chirurgie de la main. Il y a aussi un sous-chapitre qui est la chirurgie esthétique qui regroupe toutes interventions entre la face, le nez, les yeux, la silhouette et la poitrine. Et un autre sous-chapitre qui est la médecine esthétique regroupant les injections d’acide hyaluronique, radiofréquence et photothérapie LED ».
« La chirurgie esthétique, est-elle de plus en plus demandée en Tunisie ? »
Depuis quelques années la chirurgie esthétique est considérée comme un engouement pas seulement chez les Tunisiennes mais aussi chez les Tunisiens.
On sait tous que la femme subit pas mal de modifications dans son corps notamment après la grossesse.
« Comment ça se fait concrètement ? »
demande le chroniqueur.
Dr Balti réplique que tout d’abord, une première consultation durant laquelle une discussion est établie avec le chirurgien, pour cerner la demande et la psychologie du patient, énumération des antécédents. Après, on passe à l’examen physique et on explique au patient quels sont les risques et bénéfices liés à l’intervention. Il ajoute qu’il y a toujours un délai de réflexion qu’on donne au patient. Ce n’est pas quelque chose qui se fait à la légère !
En interrogeant si la chirurgie esthétique a des risques, le docteur répond qu’il n’y a pas de chirurgie sans risque, pour toute chirurgie, le risque zéro n’existe pas mais en tant que chirurgiens, en tant qu’équipes médico-chirurgicales en collaboration avec nos médecins anesthésistes, on prend toutes les précautions nécessaires comme l’imposent la loi et les données scientifiques aujourd’hui.
Il affirme que le chirurgien se comporte comme un psychologue aussi, il faut savoir dire non quand l’indication est très poussée. Car pour chaque type de chirurgie, il y a plusieurs types de complications (les hémorragies, les infections, les nécroses).
Des conséquences psychologiques dans les deux sens, c’est le rôle du chirurgien de se rapprocher.
Dr Balti encourage les étudiants à suivre ce parcours en insistant que c’est une formation longues pour maitriser ces techniques.
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